Je voulais tout simplement me promener et j'avais donc décidé de faire une randonnée dans la forêt. J'étais partie très tôt bien que tout le monde m'avait dit qu'il pleuvrait et que je ferais mieux de rester chez moi. Mais non je suis une bourrique quand je le veux. Enfin je suis devenue beaucoup plus bourrique depuis la mort de ma soeur. Je n'arrivais toujours pas à croire que ma soeur n'était plus là. Parfois j'avais encore l'impression de la voir au lycée ou même quand je me promenais. J'avais enfiler un de ses pulls blancs qu'elle adorait et j'avais mis un mini short. Je sortais de la maison et j'allais en voiture jusqu'à la forêt où débutait ma randonnée mais bien entendu, tout ne se passa pas comme je l'avais prévu. Il se mit à pleuvoir mais je continuais à marcher comme si c'était la chose la plus intelligente du monde et bien entendu je fus surprise par le brouillard. Je continuais à marcher sans savoir où j'allais et je commençais à avoir froid en plus de cela. Pourquoi je me suis embarquée dans cette galère ! J'avais à peine fini ma phrase que la pluie commença à tomber. J'essayais de rester sur le chemin mais j'avais dû oublier de bifurquer à un moment parce que je ne reconnaissais plus du tout la route. Je glissais sur le sol et je m'écorchais le genou. Je me relevais et je tapais un arbre de rage. Je passais mes mains dans mes longs cheveux blonds et je sentais qu'en plus de la pluie des larmes coulaient le long de mes joues. Je ne savais pas où j'allais ni si j'allais retrouver mon chemin. J'espérais tout à fond de moi que quelqu'un allait venir. Je n'aurais plus peur de personne, par ce temps là je n'avais qu'une seule envie qu'un preux chevalier vienne me sauver.

Hé, il y a quelqu'un ? J'ai été attaqué par un sanglier ! Aidez moi ! Mademoiselle ! Il y avait quelqu'un d'autre dans la forêt ? J'étais assez surprise mais agréablement. Je n'étais plus seule et il allait pouvoir m'aider. Je me relevais tant bien que mal pour aller à sa rencontre. J'étais tellement contente de trouver quelqu'un dans la forêt. J'arrive ! Je ne me rendais même pas compte que je pouvais être en danger. Pour le moment, je ne voulais que me sortir de cette situation et cette pluie ne m'aidait pas à e pas trembler de froid. Mais... Vous pleurez ? Que faîtes vous seule ici, mademoiselle ? Je m'approchais de lui et j'étais heureuse de voir qu'il s'agissait d'un garçon que je connaissais de vu. Je l'avais déjà remarqué et mon coeur se mit à battre la chamade quand je le reconnu. J'étais follement amoureuse de lui mais il ne le savait pas heureusement pour moi. Je voulais faire une randonnée mais je me suis perdue et je me suis tordue la cheville. Je voyais qu'il avait la chemise en sang et j'eus peur qu'il soit réellement blessé. Mais visiblement, il ne l'était pas comme il se déplaçait assez facilement. Je m'approchais de lui et je passais mon bras autour de sa taille pour l'aider à marcher. Laissez moi vous aider. Je me perdais un instant dans ses yeux avant de les détourner. Je le traînais un peu jusqu'à un rocher puis je l'asseyais sur un rocher avant de le regarder un peu sous toutes les coutures. Vous avez mal quelque part ? J'appuyais un peu sur son torse pour voir s'il avait mal. Je tenais sur un pied moi mais je me fichais d'avoir mal. Je voulais juste qu'il aille bien lui.

« Je pense que mes blessures sont superficielles. Ne vous inquiétez pas, mademoiselle, je suis un homme... Résistant. » Ils disaient toujours ça et au final ils avaient plus mal qu'ils ne voulaient bien l'avouer. Je levais les yeux au ciel. Les hommes étaient tous les mêmes franchement. Peut être que vous êtes résistant mais il faut quand même faire attention. Ce serait dommage qu'un homme comme vous ayez mal tout ça par fierté non ? Je lui souris tout simplement. Il me rendit mon sourire en me dévorant des yeux. C'était assez étrange comme sensation. D'autres hommes m'avaient déjà regardé ainsi mais jamais autant intensément. J'avais l'impression d'être une proie et je ne savais pas si je devais bien le prendre ou pas. Il lança ses vêtements de l'autre côté du rocher et j'en profitais pour constater par mes propres yeux et mon propre touchée qu'il n'avait rien de grave. Je posais mes mains sur son torse et une sensation bizarre me traversa tout le corps. Je ne comprenais pas pourquoi mais j'avais à la fois peur et en même temps j'étais fascinée. Je vous en prie laissez juger si vous êtes en état de bouger ou non. Je le regardais très intensément pour lui faire bien comprendre que je ne changerais pas d'avis. Je ne m'imposais que très peu de fois mais là je ne pouvais pas jouer avec la vie d'un homme aussi séduisant que... Sarah stop ! « Je ne souffre pas, moi. Asseyez vous, je vous en prie. Quel est votre nom, charmante jeune fille ? » Je prenais sa main après quelques secondes d'hésitation et je m'asseyais à côté de lui. Je ne savais pas comment je devais réagir. J'étais trempée, j'avais de la boue dans mes cheveux mais il semblait vouloir me charmer alors que je n'étais pas du tout à mon avantage. Après quelques moments d'hésitation, je finissais par tourner mon visage vers lui pour lui dire : Je m'appelle Sarah. Sarah Baker. Je souriais légèrement avant de regarder de nouveau devant moi. Je me sentais pas très à mon aise tout à coup. Et vous ? Je le regardais un instant avant de me relever. Je ne pouvais pas rester assise à côté de lui comme cela. Il me troublait trop et je n'aimais pas vraiment cela.