Klaus & Roxane



Mystic Falls. Comment ne pas sourire en voyant ce qu’était devenu la Virginie ? Pour ma part, je ne m’en privais pas. J’avais visité cette région à de nombreuses reprises, quelques siècles plus tôt… Elle avait changé de façon frappante. Comme tout autour de nous, en fin de compte. Tout… sauf nous, bien sûr. Moi et ma famille étions famille étions figés, intemporels. Presqu’au point que cela en devienne lassant, non ?

Je clignai des yeux pour chasser ces pensées dérangeantes et promenai mon regard autour de moi, sur les façades illuminées des magasins et restaurants. Là s’était trouvé un campement indien… Et un peu plus loin, le pré ou je m’étais promenée avec ce jeune vampire… Le premier que j’avais moi-même transformé. Qu’était-il devenu ? Je n’en savais rien. Parfois, tout me paraissait aller tellement vite. Comme si je fermais juste les yeux, là, comme à cet instant, et que le monde défilait à toute allure autour de moi, mélange de couleur et de senteurs floues, étourdissantes, vertigineuses, époques et lieux mêlés, éparses.

Un bruit de klaxon me ramena brutalement à la réalité. Le chauffeur me fit un geste obscène que j’ignorai. Il aurait fallu que je me réveille un peu. L’ennui risquait de me prendre une nouvelle fois, comme souvent après la « mort » de Cassandre – ou devrais-je plutôt une mise au frais ? Klaus. Klaus l’avait poignardé. Il était responsable de bien des choses, d’ailleurs… Et m’en tenait responsable de bien d’autres… Je soupirai en traversant la rue. Si seulement ma sœur avait pu être avec moi. Même si je savais qu’elle n’avait pas totalement disparu, qu’elle pouvait revenir à la vie, son absence me pesait douloureusement. J’avais passé des milliers d’années à ses côtés ; ce n’était pas un simple lien de sang, Cassandre était ma meilleure amie. Quant à Elijah, je le considérais comme mon mentor, mon protecteur, mon modèle. Je l’adorais. Mais Klaus me l’avait enlevé, lui aussi. Qui me restait-il, alors ? Mon demi-frère hybride ? Je savais que pour lui, j’étais la seule fautive de la mort de notre mère. Je ne pouvais sans doute pas en attendre beaucoup de lui… Il me faisait presque peur, lorsque j’étais jeune.

Je souriais à ces souvenirs, maintenant. De quand je me cachais pour le voir se battre en duel avec Elijah, et qu’il se moquait de moi en me découvrant. Quand je voulais être avec Cassandre mais qu’il l’éloignait, comme un objet précieux que j’aurais pu abîmer autant que sa mère. Tous les moments de froideur et d’indifférence. Pourtant, après quelques siècles, il avait paru se mettre à m’apprécier… Peut être ? Il s’agissait de mon frère. Il était de mon sang. Ce ne sont pas des choses que l’on renie.

Une petite foule se pressait aux abords d’un bar, et je la traversai non sans mal. Je n’avais jamais été très imposante par ma carrure. Cet attroupement m’agaçait un peu. J’aurais voulu pouvoir marcher tranquillement, pouvoir découvrir calmement la ville sous son nouveau jour. Mais j’étais idiote. J’aurais dû savoir que ce serait impossible. Nous n’étions plus à l’époque où les loups rôdaient dans les rues les soirs d’hiver…

Soudain je heurtai violemment l’épaule de quelqu’un. Cela ne me blessa pas le moins du monde, mais je m’irritai. Où était passée la galanterie, dans ce siècle ? Je me retournai, histoire de dire ce que je pensais de ses manières au jeune homme qui m’avait bousculée.

- Eh, vous ne pourriez pas… commençai-je avec agacement.

Puis j’eus un choc. Je m’immobilisai, stupéfaite, en détaillant les traits familiers qui me faisaient face. Je clignai des paupières, pris une brusque inspiration.

- Niklaus, lâchai-je dans un souffle.

Je marchais dans les rues de Mystic Falls, le soleil était présent c'était une très belle journée qui s'annoncer, il y avait d'ailleurs beaucoup de monde en ville aujourd'hui, en même c'est tout à fait normal, avec une magnifique journée comme ça, on a qu'une seule envie c'est être dehors. Tout en marchant je pensais à ma famille, je l'ai avait tous poignarder à par ma demi sœur, pourquoi ? J'en ai aucune idée, je dois tenir plus à elle que je pense car même si celle ci à tuer ma mère à la naissance, elle reste quand même ma petite et mon devoir est de la protéger mais bien sur, ça elle le saura jamais. Je lui ai toujours montrer ma colère, je ne vois pas pourquoi cela changerait aujourd'hui mais bon on ne sait jamais ce que l'avenir nous réserve, d'ailleurs je me demande bien ce qu'elle devient, ce qu'elle fait et bien sur ou peut-elle être, ça fait super longtemps que je ne l'ai pas vu et que je ne l'ai pas embêter, je dois vous avouer que tout ça me manques, j'adore la mettre à bout, l'énerver jusqu’à qu'elle pète un câble. Je traversais la foule de gens, c'est dingue le monde qu'il y avait aujourd'hui, ça me donnait soif tout ça mais je n'allais pas commettre l'irréparable en pleine rue devant tout le monde, ça serait trop stupide de ma part et je suis bien plus intelligent que ça. Je fus sorti de mes pensés quand mon corps percuta quelqu'un et qu'une voix féminine ce fit entendre, je me retourne et la ce fut le choque, ma demi sœur se trouvait la devant moi, quand on parle du loup, c'est une coïncidence quand même, moi qui me demandait ce qu'elle devenait, la voilà devant moi, je l'ai ma réponse, elle doit être de retour à Mystic Falls vu que je ne l'ai pas vu depuis un moment. Celle ci fut très choquer de me voir, qu'elle prononça mon prénom dans un souffle, je la regardait avec un sourire, elle n'avait pas changer, elle était toujours aussi jolie ma petite sœur, elle avait tout pour plaire à un homme.

- Roxane. Dit-je avec une énorme froideur.

Même si d'un cotés j'étais ravis de la revoir, je ne changerait pas mon attitude devant elle, elle continuera a supporter le grand frère froid et sans cœur, malgré qu'elle et moi ont est tissé un lien, jamais je ne montrerait de compassion envers elle, je ne peux l'expliquer pourquoi mais c'est comme ça, on a toujours eux une relation bizarre elle et moi et je dois dire que je l'aime bien moi. Un jour ont s’entend à merveille, tout vas pour le meilleure des monde et lendemain ont se fait la guerre, c'est comme ça, rien ne changera.

- C'est que tu m'a manquer chère sœur...